6 - Histoire

Bonjour, bonsoir à tous! Dans cette rubrique, vous allez découvrir l'histoire en plusieurs parties, écrite par moi-même, Azu'. Dans chaque nouvelle édition de la Gazette, vous retrouverez la suite de l'histoire, là où nous l'avons laissée dans l'édition précédente. Cette première partie compte 638 mots, donc pas trop longue en théorie. ^^ Mais bien sûr ça dépend des individus. =)

Je tiens à rappeler que toute reproduction partielle ou complète de ce texte est totalement interdite. Je travaille fort sur cette histoire et j'aimerais que ce travail reste le mien. ;)

Bref, je crois bien avoir tout dit. Alors je vais me taire et vous laissez commencer la lecture de la toute première partie de l'histoire. J'espère que ça vous plaira, et n'hésitez pas à laisser vos impressions dans les commentaires! =D

PREMIÈRE PARTIE
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La nuit était bien avancée, déjà. Ses draps noirs enveloppaient le monde, étouffant le soleil et ses rayons. Seule source de lumière dans cette obscurité opaque, un petit lampadaire répandait timidement sa lumière jaunâtre sur le trottoir, tentant d’apporter une aide quelconque aux piétons tardifs. Il était là depuis toujours, et pourtant, on ne s’était jamais vraiment soucié de lui. Il faisait partie du décor et était comme tout le reste, banal et moche. Malgré tout, il faisait son travail. Et en cette nuit fraîche d’été, Lena était bien contente qu’il soit là, ce petit poteau de métal. La jeune fille avait toujours eu peur du noir, bien qu’elle aie passé l’âge. À 16 ans, on n’est pas supposé avoir peur du noir. Mais Lena était comme ça, elle n’y pouvait rien. C’était son imagination fertile qui lui jouait des tours, comme souvent. Et puis, on entend tellement d’histoires atroces de nos jours … Vous comprendrez donc pourquoi elle était si soulagée d’apercevoir enfin le petit lampadaire, planté au bord du trottoir. Elle s’arrêta sous sa lumière diffuse et s’assit sur le banc qui tenait compagnie au lampadaire, repensant à sa soirée. Même sa peur ne pouvait gâcher le bonheur intense qu’elle ressentait, en ce moment même.
« C’est le plus beau jour de ma vie. » pensa-t-elle avec un soupir de béatitude.
Elle revenait d’une fête ; sa fête. Oui, elle était maintenant officiellement âgée de 16 ans. Et ses amis lui avaient organisé un anniversaire mémorable, à la maison de sa meilleure amie. Ils avaient tous été là pour l’embrasser et partager son bonheur. Ils avaient dansé, joué, rit, fêté toute la nuit en son honneur. Elle avait reçu des cadeaux magnifiques, et elle devait d’ailleurs aller les chercher durant la journée chez sa copine. Il était déjà une heure trente du matin lorsque le party s’est terminé. Ses amis avaient voulu la reconduire chez elle, mais elle avait insisté pour rentrer à pied. Et c’est là qu’elle était maintenant, assise sur ce petit banc à une centaine de mètres à peine de chez elle. Elle voulait se retrouver un peu seule pour réfléchir. Mais pas parce qu’elle était troublée, non ; Lena était parfaitement heureuse. Après tout, elle avait tout ce qu’une jeune fille pouvait désirer : un très joli physique, des amis géniaux, une bonne dose d’amour, des parents compréhensifs … et un petit ami. Nathan, son chéri à elle, que toutes ses copines appelaient « le copain parfait ». Doux, affectueux, romantique, aimant et monstrueusement beau, c’était le mec de ses rêves. Ils étaient ensemble depuis déjà trois ans et filaient le parfait amour.
Oui, Lena menait la plus belle des vies dans le plus beau des mondes. Et elle était consciente de sa chance. Beaucoup de gens de son entourage l’enviaient, autant pour son bonheur parfait que sa beauté : elle avait de beaux yeux marrons surmontés de longs cils, des cheveux bruns soyeux et resplendissants, des lèvres fines, un joli petit nez légèrement retroussé, une peau blanche et lisse … En bref, elle avait tout, vraiment tout.

Finalement, Lena décida de reprendre la route. Elle se leva, épousseta un peu ses vêtements, puis se remit en marche, quittant à regret la lumière réconfortante du lampadaire. Elle marchait d’un pas tranquille, la tête haute dans les nuages.

Enfin, la forme familière de sa maison se découpa sur le ciel foncé. Lena monta quatre à quatre les quelques marches qui menaient au perron, inséra doucement la clé dans la serrure et se fondit à l’intérieur sans un bruit pour ne pas réveiller ses parents. Comme chaque fois, son cœur se gonfla de joie lorsqu’elle aperçut le hall d’entrée plongé dans l’obscurité et ses millions de bibelots, et elle bénit en silence cette maison, qui faisait un si bon chez-soi après une soirée épuisante. Puis, la tête pleine de chants et de rires, elle monta sur la pointe des pieds à sa chambre et se glissa dans le confort de ses draps. Lentement, le sommeil la prit dans ses bras et finit par l'emporter, laissant flotter sur ses lèvres un petit sourire heureux. Et déjà, elle commença à rêver, rêver de son beau Nathan, avec ses yeux bleurs rieurs et ses adorables petites fossettes, sa peau dorée et son sourire tendre et légèrement rêveur.

Oh, si elle avait su, elle serait restée à jamais dans ce rêve ...
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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! ^^ Un énorme merci d'avoir lu, et à la prochaine! =D

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